La pénurie du lait en sachet persiste

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Il est devenu difficile aux ménages, au niveau de la commune de Boudjellil, entre autres, de se permettre aisément un sachet de lait car ce produit de première nécessité est toujours rare au niveau des supérettes et autres commerces de l’alimentation générale.

La commune est alimentée de façon drastique à raison de deux à trois fois maximum par semaine par les distributeurs agréés par les laiteries de la région. Du coup, une tension palpable s’est fortement installée dans la durée sur cette denrée de large consommation, laissant les chefs de famille dans le désarroi, surtout ceux ayant des revenus modestes, ne sachant plus que faire pour remédier à cette situation.

«Avec mon maigre salaire, je ne peux pas me permettre régulièrement le lait en poudre, lequel reste cher. Le lait en sachet qui sied à mon salaire, toutefois, il est rare sur les étals ce qui n’est pas fait pour arranger les choses», se lamente un père de famille ouvrier de son état.

L’approvisionnement en ce produit de large consommation se fait, ainsi, de façon drastique et les ménages au niveau des 17 localités que compte la commune de Boudjellil se voient, la majeure partie du temps, obligés de parcourir de longues distances afin de chercher le « fameux » sachet de lait.

Et c’est souvent à Tazmalt, voire même à Akbou, que les chefs de famille peuvent s’approvisionner en quelques sachets, mais cela au terme de longues et harassantes files d’attente. Interrogé sur ce problème, un épicier du chef-lieu de Boudjellil dira : «La distribution du lait en sachet connaît une certaine perturbation.

Les distributeurs ne nous approvisionnent pas régulièrement, ce qui fait que ce produit alimentaire de base soit rare chez nous». Dans la plupart des épiceries, les commerçants distribuent deux sachets de lait par client, et ce pour «satisfaire la demande», arguent-ils.

La vente de ce produit ne se fait pas toujours dans de bonnes conditions, car il arrive que les clients se ruent sur les points de vente dès qu’un livreur du lait pointe avec son camion-frigo, s’ensuit alors un véritable charivari où les consommateurs s’agglutinent dans l’anarchie devant les commerces, non sans jouer des coudes dans un brouhaha indescriptible.

Quant aux prix pratiqués, certains commerçants n’hésitent pas à vendre ce produit, pourtant administré, à 28, voire même à 30 DA le sachet d’un litre, frappant contre le mur toutes les dispositions réglementaires.

Syphax Y.

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