Pour renflouer le stock de sa banque de sang, constamment mise à rude épreuve, l’hôpital d’Aïn El-Hammam a dépêché son camion «clino mobile» aménagé, pour se rapprocher des commissariats de police de la région. Une opération qui se déroule à l’échelle nationale, plusieurs fois par an. Mardi dernier, l’équipe médicale, chargée de recueillir le précieux liquide, s’est installée face au siège de la sûreté de daïra d’Aïn El-Hammam, pour se rapprocher de ses éléments donneurs de sang.
La récolte de cette année a été, cependant, moins fructueuse de celle de l’an dernier, puisqu’en près de trois heures de temps, trois poches seulement ont été recueillies. Dans la matinée, les éléments de la police d’Iferhounène avaient répondu à la demande par huit poches de sang. Ce qui est appréciable et contribuera à répondre aux besoins du service de chirurgie. Le besoin en sang se fait souvent sentir même si des donneurs volontaires se présentent spontanément à l’hôpital, pour offrir leur sang. Même si la réserve est pleine, on ne peut conserver ce liquide plus de trente cinq jours.
Il faut donc renflouer périodiquement le stock. Outre les volontaires, les parents et proches de malades, qui subissent des opérations chirurgicales, apportent également leur contribution. Il faut cependant signaler que la banque est toujours à la recherche de groupes rares. Parfois, ce sont les parents de patients, possédant un groupe sanguin rare, qui lancent un appel par voie d’affichage ou qui sollicitent directement les citoyens. Certains patients ayant besoin d’être transfusés pendant plusieurs jours en appellent aux âmes charitables de les aider à vivre, en faisant le geste qui sauve. Il y a plusieurs façons d’aider son prochain. Le don du sang en est une.
A. O. T.