L’inscription d’un poste de la Protection civile, au profit de la commune de Taskriout, a été vivement réclamée par la population. En effet, dans une requête adressée, durant la dernière décade du mois de janvier, aux responsables de la wilaya et de la Direction de la Protection civile, un collectif de citoyens, parmi lesquels figurent des animateurs du mouvement associatif, des chefs d’entreprise et des éducateurs, a interpellé les pouvoirs publics sur «l’impérieuse nécessité» de se voir dotés d’une telle structure. «Notre commune pâtit de cette carence.
A chaque fois que le besoin se fait sentir, on doit faire appel à la Protection civile des communes limitrophes. Mais leur intervention est tardive et pratiquement sans effet», selon la requête. Et de souligner : «Dans les localités éloignées, c’est pire ! Si une urgence est signalée à Kefrida ou Aït Idris, par exemple, la victime est vouée à une mort certaine, car son évacuation vers les structures de santé ne peut se faire que des heures après l’accident.»
Les rédacteurs de la requête ont également justifié l’inscription d’un poste de la Protection civile par l’impératif de protéger le patrimoine forestier de la commune, lequel couvre un vaste territoire. «Taskriout est l’une des communes les plus touchées par les incendies de forêt à répétition, d’où la nécessité de mettre en place ce poste pour limiter les dégâts», a-t-on plaidé. Un responsable de l’APC, pour sa part, a affirmé qu’il adhère pleinement à la démarche des citoyens.
«Le projet d’un poste de la Protection civile avait bel et bien été inscrit, mais il a été gelé. Idem pour la Sûreté urbaine. Ce projet est, lui aussi, passé à la trappe, suite une décision des pouvoirs publics.» Et de continuer : «Nous ferons le maximum pour obtenir la levée du gel sur ces projets et les relancer, car ils sont indispensables.»
N. M.

