Le plus haut sommet montagneux de la wilaya de Béjaïa culmine à environ 1 896 m d’altitude. C’est le mont de Takkuct, dans la commune d’Aït Smaïl, à une soixantaine de kilomètres au Sud-est de la ville de wilaya. De l’avis de tous, dont les touristes, les autorités et les populations locales, un retard flagrant est enregistré dans le classement de ce site naturel en forêt de protection. Toute la richesse floristique et faunique qu’il recèle nécessite sans attendre une mise en valeur par les autorités concernées. D’aucuns estiment que si l’on n’agit pas le plus tôt possible, la biodiversité dans ce site naturel et tout l’écosystème qu’il abrite risquent d’être menacés.
Cette forêt demeure la destination privilégiée des amoureux de la nature, des associations écologiques et sportives, à l’image de l’association nationale Asirem Guraya, qui œuvre justement pour le classement de cette forêt. «La montagne de Takkuct est l’un des endroits forestiers les plus riches dans notre commune, que ce soit en flore ou en faune. À Takkuct, on peut trouver les plantes les plus rares, comme on peut voir aussi ou apercevoir des animaux sauvages qu’on ne trouve pas partout», dira le maire d’Aït-Smaïl. Et de poursuivre: «C’est pour cela que nous relançons notre appel aux autorités concernées afin qu’elles agissent dans les meilleurs délais pour la protection de ce site naturel qui n’est pas uniquement un trésor local, mais aussi de toute la wilaya.
Une forêt récréative à Takkuct, avec un plan de protection et des aires de jeux pour enfants, profitera d’abord à l’environnement, puis au tourisme local». Rappelons que, récemment, l’APC d’Aït-Smaïl a saisi la Conservation de la forêt en vue d’amorcer le processus du classement de cette forêt et la création d’un espace récréatif mitoyen.
M. K.