Réplique contre réplique et partir de Charybde en Silla jusqu’à l’extrême insaisissable. Les répliques sont acceptables dans le théâtre et dans le débat mais hors tout ça, ils ne veulent dire rien, à part susciter la polémique oiseuse et inféconde.
Cela nous amène à revoir les bases d’une discussion à partir de ses données réelles ou fictives, à partir des éléments qu’elle subodore ou qu’elle suppose. De là, déterminer l’essentiel du superfétatoire et considérer la démarche qu’elle soit normalement conçue ou anormalement ficelée. Ce qui amène l’homme à définir le bon grain de l’ivraie et partant juger en connaissance de cause, le juste de l’injuste, pour décider de ce qu’il faut faire.
Nonobstant, les sujets prêtant à polémique devrait être bien maîtrisés, et pas par n’importe qui, il doit au préalable connaître les tenants et aboutissants du sujet qu’il aborde, et non pas aborder la matière au petit bonheur la chance, au hasard de ses lubies, de son imagination et de ce qu’elle lui inspire. Il est des gens qui se considèrent informés sur tout et tous, et qui s’autorisent des répliques à la en veux-tu en voilà, pour finir par exaspérer leur monde.
Parce que : «Voici que j’ai touché le fond, la dernière porte. Les lourdes ténèbres, à grand’peine traversées, ouvertes, me livrant à la lumière nouvelle. Il fait bon ici». Ceci est de Jean El Mouhouv Amrouche qui dans sa mystique remue ciel et terre pour rendre aux cendres leurs aspects véritables et aux étoiles leur brillance.
Ce qui permet à l’aurore d’annoncer le soleil et de formuler la naissance du jour, là tout est dit sans polémiquer ni faire d’une chose anodine un motif à scandale. Il va de soi que la démarche polémiste procède du non sens et du débat creux à supposer que le motif de tout cela est dans l’ignorance et dans le prétendu savoir de celui qui la suscite. Relève que dans tout cela il y a du bien et de mauvais, le bien c’est ce qui est dit en parfaite harmonie avec le sujet abordé, et le mauvais est le contraire.
S. A. H.

