La RN106 impraticable

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La Route nationale n° 106, qui passe par le chef-lieu communal d’Ighil Ali, est en proie à la dégradation de sa couche bitumeuse dans plusieurs sections. Et pour cause. Cet axe routier névralgique faisant jonction entre les wilayas de Béjaïa et Bordj Bou Arréridj n’a pas bénéficié de travaux d’entretien et de réparation, d’où son piteux état surtout sur les abords. Comme la localité d’Ighil Ali est située en zone montagneuse, il se produit le plus souvent, surtout pendant les intempéries, des éboulements et des glissements de terrain à partir des falaises qui longent cette voie dense en circulation automobile. D’ailleurs, sur place, un constat peu reluisant a été établi dernièrement, où des éboulis n’ont pas encore été débarrassés, des traces de rigoles sont constatées, en plus de la boue et des caillasses, lesquels ont envahi la chaussée à certains endroits, et des effritements et échancrures des rebords de cette route, provoquées par l’usure et les effets des torrents pluviaux qui ont causé le rétrécissement de sa largeur.

En ce qui concerne les quelques caniveaux qui longent certaines sections de cette voie, ils sont oblitérés et remplis de boue, de pierres et surtout de détritus les empêchant de bien drainer les eaux de pluie dévalant avec puissance des hauteurs de cette localité. Il est également à signaler un autre problème majeur ayant trait à l’encrassement des accotements de ce tronçon en emballages en plastique et de boisons alcoolisées, qui s’y entassent en monceaux, enlaidissant le paysage magnifique qu’offre cette localité. A certains endroits, cela dépasse tout entendement, où des dépotoirs sauvages sont créés sur les accotements et les abords de cette route. Les riverains et les automobilistes sont alors pointés du doigt, car ce sont eux qui y jettent leurs déchets ménagers sans scrupules. En tout cas, en l’absence de travaux d’entretien et de réhabilitation, cet accès névralgique s’use de plus en plus, mettant en péril la vie des automobilistes. Par ailleurs, l’absence d’une subdivision des travaux publics dans cette daïra, haut perchée, a été déplorée, ce qui pèse lourdement sur le réseau routier local, lequel se trouve carrément négligé.

Syphax Y.

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