La salle Mon Ciné bientôt réhabilitée

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La plupart des routes et quartiers de la ville de Béjaïa sont dans un état lamentable. Les pluies de l’hiver passé et le manque d’entretien les ont parsemées de trous et de crevasses pour les rendre, enfin de compte, tout à fait impraticables pour les voitures. À noter, cependant, que suite aux réclamations répétées des habitants, l’APC a, dans un budget primitif de 2019, prévu une enveloppe de 71 milliards de centimes pour la réhabilitation du cinéma « Mon ciné » tombé en ruine et pour réfection de certaines routes devenues à la longue de véritables sentiers de chèvres.

Ces routes à « réfectionner » sont, selon la déclaration d’un responsable de l’APC, celles de Taghezouyt, de d’Ihaddaden vers Taklaït, du boulevard Krim Belkacemi vers Tizi et de Smina vers El-Fedja sur la RN24. Dans l’arrière pays, l’APC a prévu également la réfection de la route d’Amtik vers Mechouch, ce tronçon de trois à quatre kilomètres est, en effet, mis sens dessus-dessous depuis le passage de la canalisation d’eau vers Amtik.

Cet effort de l’APC est certes à saluer à plus d’un titre, mais dans la ville de Béjaïa, c’est toutes les routes qui sont dégradées. Prenez la dorsale de Sidi-Ahmed qui monte de Daouadj jusqu’à la voie 13 à Dar-Nacer, le goudron s’y est fendillé, détaché pour laisser place à des trous et des crevasses qui font secouer les voitures. Idem pour la route d’El-Houma Ouvazine qui grimpe de la rue de la Liberté à El-Khemis jusqu’à l’école des 13 Martyrs à Houmt-Rih, à la lisière du mont de Gouraya. Et bien d’autres routes du centre de la ville. Ces derniers temps aussi, les habitants de Bejaia constatent avec bonheur la réfection de tout le réseau d’AEP de la ville.

Les fuites d’eau qui coulent le long des rues commencent à disparaître. C’est donc une action que tout le monde salue. Le problème en est cependant que les entreprises chargées de la réalisation de ce grand projet « oublient » souvent de remettre les chaussées en l’état, encore si elles le font sur les axes principaux, elles le négligent totalement dans les ruelles à l’intérieur des quartiers. Le chargé de suivi des travaux doit savoir que les trous laissés ouverts, c’est au grand préjudice des habitants.

B Mouhoub.

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