La station de fourgons négligée

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La station de fourgons, sise en bas de l’hôpital Kaci Yahia dans la ville de M’chedallah, ne cesse de défrayer la chronique avec l’insuffisance de commodités constatée chaque jour in situ. En effet, de prime abord, il est constaté l’absence totale de travaux d’entretien au niveau de cette station d’où transitent des centaines de voyageurs qui prennent diverses destinations comme les villes de Bouira, Akbou, Tazmalt, El Adjiba et bien d’autres localités limitrophes.

Aux abords des trottoirs aménagés dans cette station, un touffu couvert végétal a poussé donnant la vue d’un « champ de patates » à cet espace réservé au transport de voyageurs. Ce couvert végétal d’herbes sauvages est laissé comme cela sans être sarclé ni enlevé. Il est à déplorer aussi l’absence des arbres d’alignement pour ombrager les lieux et les abribus, d’autant que nous sommes à l’approche de la saison estivale, où le soleil « ne manquera pas » de taper fort sur les têtes des usagers qui ne sauront pas où s’abriter pour s’épargner les « piques » de l’astre.

Les bancs pour leur part y brillent par leur absence, ce qui oblige les voyageurs à se tenir debout en attendant l’arrivée ou le démarrage des fourgons. Les personnes âgées, les femmes et les enfants qui sont fragiles physiquement sont pénalisés par cet état de fait. Dans le même sillage, il est à déplorer la non mise en service des toilettes de cette station de fourgons, où il existe deux vespasiennes qui restent toujours closes à la face des usagers.

Cela a induit l’apparition de comportements pour le moins indignes où certains usagers ne se gênent aucunement pour se soulager la vessie dans des coins de cette station. Cela sans évoquer les déchets qui sont jetés ici et là par des usagers indélicats. « Il est à se demander pourquoi on a procédé à la réhabilitation de cette station à coup de milliards pour la voir, en fin de compte, manquer cruellement en commodités comme les abribus, les bancs, l’eau courante, les toilettes etc. », regrette un usager.

Y. S.

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