Les ouvriers de la subdivision des travaux publics de la commune d’Aïn El Hammam sont sur la sellette depuis plusieurs jours. Durant les jours de pluie des semaines passées, ils étaient occupés à sillonner les routes pour dégager les fossés et permettre aux eaux pluviales de couler sans déborder sur l’asphalte.
Ce n’était malheureusement pas suffisant puisque depuis le début de l’hiver, les intempéries n’ont pas manqué de mettre à mal tout le réseau routier. Les remblais qui avaient recouvert, sommairement faut-il le remarquer, les crevasses et autres coupures de routes par les différentes entreprises qui y avaient travaillé, ont été emportés par les eaux de ruissèlement qui ont mis à nu, à nouveau toutes les imperfections.
C’est à des rebouchages que les services des ex Ponts et chaussées s’attellent actuellement au plaisir des automobilistes qui s’attendent, cependant à mieux. Il y a un mois environ, c’étaient les crevasses de la ville qui avaient été remblayées par les services de l’APC avec le même matériau, faute de goudron. Malheureusement, les intempéries qui avaient suivi ont vite réduit les travaux à néant puisque les trous ont refait surface en plusieurs endroits.
C’est surtout aux carrefours principaux que des réparations importantes sont indispensables. À l’entrée ouest, jouxtant le monument, l’état de délabrement de l’asphalte sur un tronçon d’une dizaine de mètres de longueur oblige les automobilistes à réduire l’allure pour éviter de causer des dommages à leurs véhicules. Au niveau de l’ancienne station de fourgons desservant Tizi-Ouzou, sur une distance plus importante encore, la rue dite d’Alger, seule sortie de la ville vers l’Ouest, présente des affaissements et des trous qui exaspèrent les chauffeurs qui se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre.
Les transporteurs qui fréquentent ces voies plusieurs fois par jour demandent qu’on «recouvre les nids-de-poule les plus importants ne serait-ce qu’avec de la terre comme, il y a quelques temps». «L’essentiel pour nous est de traverser la ville sans perdre de temps et surtout sans endommager les amortisseurs et autres rotules de notre matériel.
Nous payons nos vignettes et nos impôts, nous sommes en droit d’exiger le minimum en retour», clame un transporteur de Taourirt. Cependant, faute de budget pour des rafistolages, l’APC, tout comme la STP, attend un geste de la wilaya qui doit favoriser les régions montagneuses soumises aux affres de l’hiver et qui voient chaque année leur réseaux routiers respectifs se détériorer dès le début de la saison des pluies.
A.O. T.

