Les milliers d’automobilistes qui se rendent au chef-lieu de la wilaya de Bouira peinent à trouver un endroit pour se garer.
Le manque flagrant des aires de stationnement et des parkings où les usagers peuvent stationner leurs voitures constitue un calvaire au quotidien. La situation se complique davantage, notamment durant le week-end qui voit débarquer des milliers de familles venant des quatre coins de la wilaya et des wilayas voisines pour faire leurs emplettes au centre-ville.
Ainsi, chaque samedi, dès les premières heures de la matinée, la circulation devient très dense et des bouchons se forment durant toute la journée. Il faut dire que depuis quelques années, la ville de Bouira connait une forte dynamique de l’activité commerciale. Les commerces poussent comme des champignons aux quatre coins de la ville. Seulement, cette dynamique et ce flux de visiteurs n’ont pas étés accompagnés par des mesures pour faciliter le stationnement des automobilistes.
En effet, les autorités locales n’ont en aucun cas pensé à aménager des espaces pour permettre aux automobilistes de se garer. Les places de stationnement manquent cruellement et aucun parking n’est aménagé. Pourtant, deux projets de parkings à étages ont été annoncés ces dernières années par les autorités locales.
Les maquettes des deux projets ont été présentées à plusieurs sorties des responsables par les responsables de l’agence foncière de wilaya, mais il n’en est rien en réalité. Aucun de ces projets n’a vu le jour. Situation qui fait qu’à chaque coins de la ville de Bouira, l’anarchie règne en maître, ce qui laisse apparaître des files d’attente interminable de véhicules sur les boulevards et au niveau des rares places de stationnement.
L’absence d’une gestion rigoureuse des parkings existants comme ceux implantés au quartier des 120 logements, accentue le problème du stationnement qui est devenu un véritable casse tête chinois pour les automobilistes. Cette anarchie a laissé place à un phénomène dangereux, celui des parkings sauvages qu’exploitent de manière informelle des jeunes désœuvrés. Plusieurs facteurs, dont le chômage croissant des jeunes et la forte déperdition scolaire, poussent beaucoup de jeunes vers ce créneau.
Devant cette situation, il est peut être temps que les pouvoirs locaux prennent des mesures adéquates pour éradiquer les parkings sauvages et créer des espaces de stationnement. Car chaque jour, des automobilistes se font harcelés par des gardiens de parkings qui, sous la menace, les font racketter. Le plus grave dans tout cela c’est que les autorités locales n’ont jamais fait le moindre effort pour remédier à ce problème. Bien au contraire, elles continuent toujours de limiter encore plus le nombre de places disponibles en interdisant le stationnement dans certaines ruelles et boulevards à gardes circulation.
T. F.