Dans le cadre du montage automobile, la ministre de l’Industrie et des mines, Djamila Tamazirt, a fait savoir, hier, que son département a entamé des négociations avec quatre constructeurs, en ce qui concerne le taux d’intégration. La ministre a rappelé que dans le cadre du dossier du montage automobile, il est retenu un taux d’intégration de 15% à la troisième année et 40% à la cinquième année. «La plupart des constructeurs sont à la troisième année d’intégration», a affirmé Mme Tamazirt, dans une déclaration à la chaîne III de la radio nationale.
Elle a ajouté : «Ce n’est pas facile de convaincre leurs partenaires de ramener leurs équipementiers et accompagner nos fabricants et créer un tissu industriel». Afin de trouver une solution à cette situation, la ministre a souligné que «comme c’est une disposition de la loi régissant cette activité, on est en négociation avec quatre constructeurs à savoir Volkswagen, Renault, Peugeot et Kia, dans une démarche intégrée». Par ailleurs, la même responsable a fait état des conventions qui seront signées avant la fin de l’année 2019, avec des équipementiers automobiles, pour fabriquer en Algérie les pièces et composantes nécessaires pour les usines d’assemblage de véhicules.
«Des équipementiers de tous les opérateurs vont être présentés d’ici la fin d’année, en vue de signer des conventions de sous-traitance et de fabrication de pièces de rechange, permettant ainsi de remplir la condition du taux d’intégration nationale qui accuse jusque-là un retard», dira Mme Tamazirt. Ces conventions viennent suite aux discussions menées avec les entreprises activant dans le domaine d’assemblage automobile en Algérie, en présence des ambassadeurs des pays des constructeurs.
La même responsable a indiqué que l’objectif le plus important de l’industrie du montage des véhicules instaurée en Algérie était l’augmentation de l’intégration nationale à travers la création d’un tissu industriel des PME/PMI.
Samira Saïdj

