En cette période de chaleur caniculaire, de nombreux usagers de transport urbain à Bouira attendent l’arrivée des bus sous un soleil de plomb, faute d’abribus.
Pour échapper au coup de soleil, ils trouvent refuge sous les arbres, alors que d’autres préfèrent se réfugier sous les balcons des commerces et cafétérias.
A travers la ville de Bouira, les arrêts de bus, tels que celui de Harkat, de la cité des 56 logements, en face de l’université, n’ont pas d’abribus. A l’exception des grandes artères, dotées d’abris bus, aucun abri bus n’est aménagé sur les voies secondaires desservies par les bus du transport urbain et au niveau des quartiers.
Commentant cette situation, Farid, un habitant de Harkat et usager du transport urbain au quotidien, dira : «Nous n’avons pas d’abribus pour nous protéger du soleil et les personnes âgées, les malades, les enfants et les femmes enceintes ne trouvent pas de bancs pour s’asseoir. On en souffre énormément.» Néanmoins, il faut préciser que des abribus ont été installés à travers quelques quartiers mais ils ont été saccagés.
Le comportement inadmissible de certaines personnes, qui s’attaquent sans raisons au mobilier urbain, est à condamner. En outre, il y a le manque d’entretien de ce mobilier, qui est souvent laissé à l’abandon. Cette tâche incombe aux services de l’APC de Bouira, supposés installer suffisamment d’abris bus et les entretenir régulièrement, et ce pour offrir de bonnes prestations de service aux voyageurs.
Par ailleurs, faut-il le souligner, les usagers du transport urbain souffrent le martyre à cause de la longue attente pour voir arriver les bus sans oublier les arrêts prolongés qu’observent les transporteurs. Une situation déplorable et chronique à laquelle doivent remédier les services des transports qui, de l’avis de tous, ont déserté le terrain depuis belle lurette.
Devant cette situation, les usagers du transport en commun de la ville de Bouira interpellent les responsables locaux pour la mise en place d’abribus. Ils souhaitent aussi que la Direction du transport de la wilaya s’implique davantage, en multipliant les sorties sur le terrain pour contrôler les transporteurs et veiller au respect de la réglementation en vigueur, notamment en ce qui concerne le temps observé au niveau des arrêts et de la qualité des prestations de services.
En effet, l’hygiène manque terriblement dans les bus et en été, les transporteurs ne font pas fonctionner la climatisation malgré le fait que les bus en soient équipés. D’ailleurs, ces jours-ci, les bus ressemblent à de véritables saunas. Il en est de même en hiver, où le chauffage fait défaut.
T. F.