à la fin de la rencontre contre l’ASAM, le technicien français, Alain Michel, n’a pas trouvé les mots pour décrire le fiasco que son équipe a vécu dans un match qui devait se jouer à huis-clos : «Honnêtement, je n’arrive pas à décrire ce qui s’est passé aujourd’hui. L’arbitre a complètement faussé l’issue du match. Sortir un gardien pour carton rouge après deux cartons jaunes successifs en quelques secondes ne peut qu’avoir été prémédité, il n’y a pas d’autres explications. C’est comme si on donnait à une équipe plusieurs penaltys successifs imaginaires rien que pour qu’elle marque.
Il ne faut pas non plus oublier les deux autres cartons rouges de Kadri et Kaddous et la violence subie par notre délégation, dans un match qui devrait se dérouler à huis clos. Il y avait au moins 60 personnes dans les tribunes. Sinon, pour ce qui est du jeu, on avait tout bien géré, en entamant même la marque avec un beau but de Bessan. On aurait même pu en ajouter d’autres. Mais pour en revenir à l’organisation de la rencontre, les conditions n’ont vraiment pas été réunies, les instances du football doivent prendre les décisions nécessaires pour éradiquer ce fléau de violence et d’anarchie qui gangrène le football algérien. Quant à nous, nous travaillerons encore plus et optimiserons toutes nos chances, même si la tâche ne sera pas facile».
Z. H.