Le bras de fer persiste

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Le bras de fer entre le ministère de l’Éducation nationale et l’intersyndicale se corse. En l’absence d’une réponse favorable à ses doléances, l’intersyndicale autonome de la fonction publique ne compte pas lâcher du lest. Bien au contraire, la coalition reste imperturbable et intransigeante. L’intersyndicale de l’éducation se réunira, le week-end prochain, pour tracer un nouveau plan d’action «plus radical» à entreprendre dans les prochains jours.

Les six syndicats du secteur (Cela, Cnapeste, Satef, Snte, Snapest, Unpef) n’excluent pas de durcir le ton dans le but de faire pression sur la tutelle, pour qu’elle prenne en charge leurs revendications restées en suspens depuis plusieurs années. Il est à rappeler que l’intersyndicale de l’éducation nationale a recouru à la protesta pour dénoncer «la dégradation du pouvoir d’achat qui a affecté directement les travailleurs ainsi que les atteintes aux libertés syndicales».

Aussi, ces syndicats veulent à travers leur mouvement de protestation «exiger une prise en charge réelle et effective de leurs doléances». Celles-ci tournent autours de «l’annulation de la réforme des retraites, la participation du syndicat à la préparation de la nouvelle loi de travail, la révision de la grille des salaires et l’amélioration du pouvoir d’achat de tous les travailleurs».

Les syndicats de l’éducation réclament, également, «l’application immédiate du décret présidentiel 266/14 qui devait permettre le classement des enseignants détenteurs de licences ou de DEUA dans la catégorie 12 de la grille indiciaire des salaires au lieu de la 11 actuellement».

Ils exigent également «la révision du statut particulier des travailleurs du secteur et la levée des entraves aux libertés syndicales». La coalition exige aussi «le maintien du travail à travers la commission mixte, le maintien de la retraite proportionnelle et de la retraite sans condition d’âge, l’abrogation définitive de l’article 87 bis (de la loi de finances de 2015) et la création d’une prime spécifique aux corps communs et ouvriers qualifiés».

L. O. CH

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