Le bureau de poste de Taskriout, sis à hauteur de Bordj Mira, le chef-lieu de la commune, est régulièrement submergé par une foule de clients en quête de prestations.
Des prestations qui, de l’avis de nombreux usagers, sont loin de répondre à leurs attentes. «La bâtisse abritant l’agence postale est vieille de plusieurs décennies. Elle est vétuste, étroite et dégradée. C’est dire qu’elle cumule tous les inconvénients qui la rendent inefficiente et surannée», relève un usager du village Kefrida.
«Notre poste n’est ni assez spacieuse, ni suffisamment dotée en équipements et en personnel. Il en découle son encombrement de bout en bout qui prend des allures de foire d’empoigne», peste un client d’Algérie-poste, selon lequel, en période de fin de mois, la situation devient encore plus alambiquée. «Les jours qui coïncident avec le virement des pensions de retraite et le versement des salaires de la fonction publique, retirer son solde relève d’un parcours du combattant, pour ne pas dire d’une gageure», se plaint un éducateur de la région.
Même les autres prestations, à l’image de l’émission de mandats, les versements de compte à compte, ou encore l’affranchissement de courrier, deviennent tout aussi problématique, témoigne-t-on.
«C’est ce qui advient inéluctablement quand on fait l’impasse sur la projection en matière de besoin en infrastructures et en équipements publics par rapport à la croissance démographique», analyse un citoyen de Bordj Mira, qui plaide pour la correction de cette inadéquation.
N. M.