Les artistes, les amoureux de la culture et les citoyens lambda dans la commune des Issers, à l’Est de Boumerdès, s’interrogent quant à la disparition du café littéraire qu’organisait chaque samedi l’association Cirta. «Depuis l’éclipse de ce café littéraire, un grand vide s’est abattu sur notre région, connue pour être un berceau du quatrième art», nous dira Salim, un comédien de la troupe théâtrale de l’association.
Chaque samedi, une personnalité culturelle était invitée dans la salle de la maison de jeunes Ben Fetoum du centre ville. On y débattait des sujets de l’heure, d’actualité et d’art. En l’espace d’un an, l’association a organisé 14 numéro de ce café littéraire où d’éminents hommes de cultures, de théâtre, ont été invités, à l’instar de Ali Aissaoui et Omar Fetmouche, pour animer des rencontres sur des thématiques culturelles diverses.
L’espace Ahmed Boutata était merveilleusement animé durant ces rencontres. Mais depuis le mois d’octobre, notre café littéraire a disparu. Le président de l’association, Moussa Delleci, un fervent défenseur du 4ème art nous dira : «Nous avons introduit la demande de renouvellement en octobre dernier et nous attendons toujours l’agrément». «Nous avons tracé un programme de rencontres littéraires où d’éminents artistes, écrivains et hommes de théâtre ont répondu favorablement à nos invitations, pour continuer à donner vie à la région. Mais le blocage de l’administration freine nos projets», dira-t-il encore.
Youcef Z.