La commune des Ouadhias, située à une quarantaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, a bénéficié, en 2014, de l’inscription d’un projet de piscine semi-olympique pour un délai de réalisation initial de 24 mois. L’échéance n’a pas été respectée et le chantier traîne à ce jour, selon le P/APC qui précise que «le taux d’avancement ne dépasse pas 55 %. L’entreprise avance la date de livraison pour le mois de mai prochain, ce dont je doute fort. Si elle arrive à livrer cette structure en 2022, ce sera déjà bien. Présentement, cette structure n’est qu’un hangar sans équipements et appareils. En plus, plusieurs travaux tardent à être effectués, comme les VRD et autres travaux de finition.
C’est clair qu’il est impossible d’achever ce projet le mois de mai prochain. L’entreprise est boiteuse, elle doit renforcer son chantier sinon en 2022, on parlera encore de la lenteur des travaux». A rappeler que lors de la dernière sortie d’une délégation de l’APW, l’entreprise en charge des travaux avait bel et bien annoncé que l’achèvement de la piscine interviendrait «en mai 2020». Demande lui a été renouvelée alors pour qu’elle «soit achevée au moins avant l’été prochain pour la mettre à la disposition des jeunes sportifs et de toute la population, contrainte d’aller jusqu’à la côte d’Azeffoun, de Tigzirt ou de Béjaïa pour se rafraîchir». A signaler que dans toute la région du sud de la wilaya de Tizi Ouzou, il n’y a aucune piscine publique. En été, le citoyen en quête de fraîcheur est obligé de se rendre aux villes côtières de Tigzirt, d’Azeffoun et de Béjaïa.
Ce qui lui revient cher en termes de dépenses. Les malades ayant besoin de rééducation par la natation sont, eux aussi, sommés de se rendre à Tizi Ouzou où se trouve l’unique piscine olympique de la wilaya. Cela sans parler des amateurs de la natation, appelés eux également à voir ailleurs pour pratiquer leur sport favori. «Au lancement de ce chantier, on s’était dit que nous allions enfin pouvoir pratiquer la natation et former un club communal. Hélas, le projet est à la traîne à ce jour. L’entreprise réalisatrice et les autorités concernées sont interpellées pour mettre les mécanismes efficients en vue de parachever cette infrastructure et la mettre à la disposition des jeunes et de la population», insistent plusieurs citoyens.
Hocine T.