Les travaux de réalisation d’une piscine semi-olympique au chef-lieu communal de Boghni sont à l’arrêt depuis plus d’un mois. Et pour cause : le contrat liant le maître de l’ouvrage, à savoir la DJS de Tizi-Ouzou, à l’entreprise de réalisation de ce projet, vieux de dix ans au demeurant, a été résilié en raison des lenteurs constatés sur le terrain pour réaliser cette infrastructure.
Le taux d’avancement des travaux est estimé à plus de 50 %, sachant que les gros œuvres étaient en phase d’être achevés avant la résiliation du marché, comme c’est le cas pour les confortements et les plates-formes constituant les premières assises de la piscine. Ce énième arrêt des travaux, après celui observé ces dernières années, ne fait qu’exaspérer les autorités locales et les administrés de la commune.
Pour le moment, au vu de cette situation, l’on ne sait pas encore si des procédures sont enclenchées du côté du maître de l’ouvrage pour permettre la reprise des travaux. En attendant une évolution positive, le site abritant le projet est devenu un danger pour les usagers de l’évitement vers le CW128. En effet, la proximité du chantier avec la route a donné lieu à la fermeture d’une voie carrossable à l’aide d’un monticule de grosses pierres, ce qui a entraîné une circulation anarchique des véhicules dans les deux sens.
A signaler, par ailleurs, que sur le même périmètre, un complexe sportif de proximité, constitué d’un terrain de jeu et d’une salle omnisports, a été réalisé, ce qui a permis la relance des activités sportives et l’ouverture des sections de sports individuels ou collectifs.
M Haddadi.