Le chantier enfin relancé !

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Le projet des 130 logements sociaux locatifs, prévu dans un terrain domanial transféré à l’APC, au niveau du village Ouled Aïssa, à 3 km à l’Ouest de la ville, sur la périphérie, a enfin été relancé. Le chantier a été retiré à une entreprise qui n’a réalisé qu’un mur de soutènement, en trois ans. «C’est un projet qui a un peu traîné à cause des lenteurs administratives.

Une fois confié, il a accusé énormément de retard, parce que l’entreprise en charge des travaux n’avait ni les moyens humains ni matériels à cause du relief un peu accidenté du terrain, si bien qu’il a fallu le résilier. Maintenant, une autre entreprise a été retenue. Elle est au stade des terrassements», a confié une source locale. Ainsi, les terrassements pour la réalisation d’un premier bloc de trente logements sont en cours.

Dans une virée sur les lieux, on a remarqué que la cadence des travaux est soutenue. D’ailleurs, l’entreprise a décidé de démolir le mur de soutènement existant, qui ne répond pas aux normes de réalisation de tels bâtiments dans cet endroit escarpé. Selon notre première source, l’entreprise a promis de mettre tous les moyens nécessaires pour la concrétisation de ce projet attendu par des centaines de familles.

Il est à noter que même si la commune a bénéficié d’un quota important de 1 000 logements sociaux locatifs dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, plus de 4 000 demandes attendent toujours d’être satisfaites. Aussi, 633 logements ont été attribués, alors qu’il reste un autre quota, dont la liste n’est pas encore affichée. Par ailleurs, on a appris que les bénéficiaires des logements réalisés dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire auront incessamment leurs clés. Il s’agit des logements situés sur la route de Henia.

D’ailleurs, ces bénéficiaires connaissent, désormais, le numéro de leur logement et le bloc. Il est attendu également la livraison de la première tranche du projet des 74 logements destinés aux familles de la cité Maâmar. «Devant la lenteur de l’avancement du projet, nous nous sommes entendus avec les familles pour les reloger à la cité des 1000 logements, alors que le projet dont elles ont bénéficié sera transféré aux logements sociaux», a confié une source proche de ce dossier. Cela étant, quel que soit le nombre de logements réalisés, la crise n’est pas résolue, car des centaines de demandes atterrissent encore sur les bureaux des responsables de l’APC et de la daïra.

Amar Ouramdane

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