C’est un problème qui revient de façon récurrente au chef-lieu municipal d’El-Adjiba, situé à 25 km de Bouira. Il s’agit de l’absence d’un marché couvert à même de permettre aux habitants de cette agglomération de s’approvisionner en victuailles sans se voir contraints de se déplacer ailleurs pour le faire.
En effet, les habitants de cette localité sont harassés de se déplacer jusqu’aux marchés de Bechloul ou de M’Chedallah pour s’approvisionner en denrées alimentaires et autres. En sus de l’éloignement, ces citoyens sont obligés de porter pour de longues distances, d’un arrêt à l’autre, les lourdes provisions.
On les voit s’agglutiner devant les arrêts de fourgons pour prendre leur place et faire un aller/retour entre le marché, que ce soit vers celui de Bechloul ou de M’Chedallah et en portant jusqu’à leurs habitations ses achats. Cette situation a fini par excéder les habitants de cette commune qui réclament la réalisation d’un marché couvert au niveau de leur localité, pour s’épargner les déplacements fatigants et coûteux pour eux.
Nonobstant l’existence de quelques baraques qui vendent les fruits et légumes au niveau du chef-lieu, il n’en demeure pas moins que ces points de vente activent dans l’informel et l’anarchie. Les marchands ambulants squattent les trottoirs et les accotements de la RN5 passant par cette ville, en provoquant la plupart du temps des bouchons monstres et des perturbations dans la circulation automobile.
Cela sans perdre de vue les grandes quantités de déchets que leur activité génère, car ces vendeurs jettent à tout-va les fruits et légumes avariés sur les berges de l’oued Sahel qui traverse cette localité.
D’aucuns, pour en finir avec cette situation, préconisent la «légalisation» de l’activité de ces marchands en réalisant un marché couvert, lequel en plus de générer des revenus aux collectivités locales à travers le paiement des droits du marché, les habitants verront à leur portée de main un souk d’où ils pourraient s’approvisionner sans se déplacer ailleurs.
Y. S.