Le chemin de Mechik inondé

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Comme conséquence de l’absence de projets d’extension du réseau d’assainissement, au niveau, entre autres, du village Tala Lbir, situé à 5 km du chef-lieu communal de Boudjellil, des foyers déversent leurs eaux usées à même la chaussée et dans la nature. C’est ce qui a été constaté, dernièrement, au niveau de ce village peuplé par environ 2 000 habitants. Ainsi, les eaux usées, à force de suinter, ont creusé des rigoles à même la chaussée sur le chemin qui relie les villages Tala Lbir et Mechik dans la commune de Boudjellil.

Le chemin en question est devenu à s’y méprendre un collecteur d’eaux usées, en l’absence d’un réseau d’assainissement pour évacuer ces eaux-vannes. Les passants, pour leur part, ont du mal à emprunter ce chemin, tellement il est envahi par les eaux stagnantes et fétides. Des odeurs pestilentielles se dégagent des lieux, mettant en péril les habitants sur lesquels plane le spectre des Maladies à transmission hydrique (MTH). «C’est navrant de voir toutes ces eaux pestilentielles se déverser chaque jour sur le chemin qui relie les villages Tala Lbir et Mechik. On se croirait en pleine époque médiévale, où l’insalubrité était normalisée.

Les autorités communales de Boudjellil sont ainsi interpellées pour trouver une solution à cette situation en toute urgence, car les maladies à transmission hydrique menacent les habitants de Tala Lbir», alerte un habitant de ce village.

S.Y.

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