Le chemin d’Ichoukar toujours fermé

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Le chemin vicinal qui relie les chefs-lieux communaux de Boudjellil et Tazmalt, via l’oued Assif Aâbbas (Sahel), est toujours bloqué. En cause, le ponceau qui relie les deux rives a été emporté par les eaux de l’oued Assif Aâbbas, l’hiver dernier, et les travaux de sa réhabilitation ne sont toujours pas enclenchés, au grand dam des usagers de ce chemin, considéré comme un excellent raccourci entre les communes Boudjellil et Tazmalt.

En effet, cet axe, long de 2,5 km, permet d’éviter un détour de 15 km, via la RN26. Le ponceau, détruit par les violentes crues du Sahel, a été réalisé à l’initiative d’une association locale qui a collecté des dons auprès des citoyens. Il convient de souligner qu’aucune étude technique n’a été élaborée avant l’édification dudit ouvrage, ce qui aurait précipité sa «chute» après une crue très violente de l’oued Sahel, qui a carrément ébranlé ses soubassements, le laissant comme un tas de béton armé suspendu entre deux rives. Ainsi donc, la circulation automobile au niveau de ce tronçon est coupée depuis maintenant plus de trois mois.

La population de la daïra de Tazmalt est convaincue que seul un projet de wilaya pourrait solutionner ce problème durablement. «Nous avons saisi la wilaya à plusieurs reprises pour la réalisation d’un un pont entre les communes de Boudjellil et Tazmalt, au lieu-dit Ichoukar, mais pour le moment rien n’est fait. Nous avons entendu des rumeurs insistantes comme quoi il y aurait un projet de pont en due et bonne forme, mais nous ne voyons rien venir sur le terrain. A cet effet, nous lançons un appel pressé au wali pour qu’il intervienne en personne et règle ce problème», insistent des habitants des localités de Boudjellil et Tazmalt.

Syphax Y.

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