Le club de football de la commune d’Iflissen est contraint de recevoir dans un autre stade que le sien, pourtant flambant neuf. En effet, cette formation reçoit ses hôtes, dans le cadre du championnat de wilaya, au stade de Tigzirt.
Une situation «pénalisante» que ne cessent de décrier les responsables de ce club local, soulignant la difficulté de réaliser les objectifs escomptés avec une équipe qui joue constamment «à l’extérieur», faute de l’homologation du terrain d’Iflissen.
Pourtant, tous les travaux de réfection et de pose d’un gazon artificiel ont été effectués. Les dirigeants de ce club diront aussi avoir mené toutes les démarches nécessaires pour pouvoir jouer au niveau du stade communal, mais la domiciliation n’est toujours pas arrêtée. «Chaque week-end, il faut toute une gymnastique pour aménager les horaires des matchs avec les conséquences sur le rendement des joueurs», déplore-t-on. Le club d’Iflissen recèle des talents inestimables. L’équipe joue les premières places du championnat de wilaya et est même capable de former des joueurs de qualité, soulignent les observateurs de la balle ronde. Mais les joueurs sont découragés et surtout éreintés par les innombrables déplacements auxquels ils sont astreints, ce qui se répercute sur leur rendement sur le terrain. Par ailleurs, il convient de signaler que cette situation ne concerne pas uniquement l’équipe d’Iflissen, mais beaucoup d’autres formations sportives.
A Makouda à titre d’exemple, le stade communal, situé à Tighilt
N Zaater, devient un véritable lac à la moindre averse, ce qui oblige l’équipe locale à recevoir en dehors de son territoire, avec toutes les tracasseries que cela engendre. Jusqu’à présent, aucune solution sérieuse n’a été trouvée. A Boudjima, la situation est plus grave car l’état du stade communal a carrément fait disparaître le club local. Aujourd’hui, après le déblocage d’un budget pour sa réfection, un conflit opposant les dirigeants aux responsables de la commune a conduit à l’arrêt des travaux, et, donc, au prolongement de la léthargie de l’équipe locale.
Akli N.