Le coup de gueule du maire

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Le projet de réalisation d’une unité de Protection civile au chef-lieu communal de Boghni tend à s’éterniser.

«Toutes les promesses de réceptionner cette structure dans des délais respectables n’ont pas été tenues, laissant ainsi plus de 70 mille habitants à l’échelle de la daïra sans couverture pour la protection des personnes, des biens et de l’environnement», se plaignent-on dans la région.

Ces missions de la Protection civile sont assurées certes par l’unité des Ouadhias, mais sans la célérité souhaitée pour apporter secours ou intervenir en cas de sinistre.

Sur le terrain de la réalisation, tout semble bien évoluer, du moins concernant la structure de base qui doit abriter le personnel et les moyens d’intervention et dont les travaux sont au stade des finitions.

Le site, en dépit des difficultés rencontrées pour l’implantation du projet, semble idéal pour une unité de Protection civile qui manque tant pour une daïra recelant dans son territoire des centaines d’hectares en couvert végétal.

Située à proximité de la cité Chouhada, cette unité devra être d’un grand apport pour assurer les secours et les interventions rapides dans les centres urbains des chefs-lieux communaux, notamment celui de Boghni qui est en plein extension.

Pour les autorités locales, «le seuil d’attente tolérée pour la naissance de cette unité qui a fait l’objet de plusieurs réévaluations financières a été atteint, d’autant plus que l’APC a accordé toutes les facilités pour que le projet voie le jour, mais cela n’a pas suffi pour répondre à un besoin élémentaire des administrés de la commune, celui de leur apporter secours », a affirmé le président de l’APC de Boghni qui compte bien suivre l’évolution de ce projet indispensable pour sa commune.

M Haddadi

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