Le dossier de la transition énergétique échoit à l’Algérie

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Afin de renforcer les liens entre les deux rives de la Méditerranée, un «Sommet des deux rives» sera organisé le 24 juin prochain à Marseille. Il réunira 5 pays d’Europe du sud (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal) avec cinq pays d’Afrique du nord (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie).

Le sommet tiendra plusieurs forums de discussions autour de thématiques fortes, comme l’énergie, la culture, l’économie et l’innovation et la société civile. «L’Algérie a eu le dossier le plus important. Celui de la transition énergétique qui permettra de tisser des partenariats gagnant-gagnant entre les deux rives de la méditerranée», a annoncé le Professeur Abderrahmane Mebtoul, qui a été désigné chef de la délégation algérienne aux rencontres thématiques.

«Les conclusions de ces forums thématiques serviront de base de discussion du prochain sommet qui dessinera la nouvelle vision d’avenir de la coopération euro-méditerranéenne», a-t-il expliqué lors de son passage, hier, sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. «L’Algérie est un pays stratégique, c’est-à-dire toute déstabilisation de notre pays aura des répercussions au niveau du bassin méditerranéen et de l’Afrique», a-t-il encore indiqué.

Selon le Professeur Abderrahmane Mebtoul, «la place naturelle de l’Algérie est dans l’espace Méditerranéen et l’Afrique», et au regard de sa position stratégique et de sa stabilité, l’Algérie, ajoute M. Mebtoul, peut «servir de pont entre l’Europe et l’Afrique», car, estime-t-il, «les enjeux futurs géostratégiques se situent au niveau de l’Afrique».

Évoquant en outre la situation économique du pays, l’invité de la radio nationale a tenu à signaler que «l’Algérie souffre d’une crise de gouvernance et non d’une crise financière, mais si on reste dans la situation actuelle, cette crise de gouvernance risque de se transformer en 2022, en crise financière». Il estime à ce propos que l’Algérie a des potentialités «pour relever les défis». Mais pour ce faire, M. Mebtoul préconise d’aller vers «la bonne gouvernance».

L. O. CH

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