Le gaz en cours d’essai

Partager

Les travaux d’acheminement du gaz naturel vers les villages et hameaux situés en amont du chef-lieu communal d’Ighram ont été menés à bon port, apprend-on des responsables en charge de la gestion des affaires de la municipalité. «En dépit de la lenteur qui a caractérisé la progression des travaux du réseau de distribution, celui-ci est complètement achevé.

Actuellement, ils sont en train de procéder aux essais, prélude à la mise en service du gaz lequel ne devrait pas tarder», a annoncé un responsable de l’exécutif communal, non sans déplorer le retard accusé par ce projet et le dépassement du délai contractuel. «L’achèvement des travaux remonte à plus de six mois, avec un retard énorme. Même la promesse de procéder à la mise en service partiel du gaz au 31 décembre 2018 n’a pas été tenue, accentuant ainsi la frustration et le désarroi de la population», a informé notre interlocuteur.

Par ailleurs et selon des témoignages recoupés de citoyens d’Ighram, les branchements des foyers au réseau ne sont que partiellement réalisés. «Il y a des informations qui circulent et selon lesquelles les branchements ont commencé dans certaines localités. Pour ce qui nous concerne, du moins dans le quartier où je réside, aucune demeure n’a encore été raccordée au réseau», affirme un habitant du village Taslent. «Entre l’info et l’intox, ce n’est guère évident de faire la part des choses. Cela est d’autant plus vrai que les instances en charge de ce dossier du gaz pèchent par défaut de communication», tranche un citoyen du village Tighilt Makhlouf.

Usés par de longues années d’attente et désabusés comme tout, des villageois d’Azaghar disent s’inscrire en faux contre «les effets d’annonce» de certains responsables de ce projet. «Faire miroiter la mise en service du gaz pour certains villages avant de se dérober, cela ne fait que renforcer le climat de défiance qui règne entre l’administration et le citoyen», fulmine un retraité. «Nous aurions tant aimé jouir des bienfaits de cette énergie, avant la fin de la saison hivernale. La réalité nous oblige, hélas, à déchanter et à nous résigner à l’expectative», se plaint un citoyen d’Iamouren.

N Maouche.

Partager