Le jardin public comme unique refuge

Partager

Les jeûneurs pendant le mois de Ramadhan cherchent toujours des dérivatifs afin d’oublier la faim et la soif et rendre, par la même occasion, la journée plus supportable. Chacun a sa manière de passer sa journée, en attendant l’Adhan. Souvent, on voit les citoyens s’agglutiner sous l’ombre des immeubles ou dans les espaces verts à discuter ou à lire des journaux, à l’image du jardin public de la ville de Tazmalt, jouxtant le siège de l’APC, qui ne désemplit pas depuis le début du mois de carême.

C’est un square ombrageux, touffu et dense en végétation. Les habitants et les étrangers à la ville s’y rendent à la recherche d’un peu de fraîcheur et de tranquillité. Pourvu en bancs, cet espace est devenu un coin de farniente, où des dizaines de personnes s’y prélassent. Les uns contemplent les lieux en «s’abreuvant» de sa verdure, les autres lisent les journaux ou discutent entre amis. La majorité des personnes présentes dans ce square sont du troisième âge.

Elles ne supportent apparemment pas la chaleur torride qui sévit ces jours-ci. «Il fait tellement chaud ces jours-ci que je ne peux pas marcher sous le soleil. Alors je viens chaque jour ici (au square, ndlr) pour passer le temps et profiter de la fraîcheur des lieux. Etant retraité, je ne vois pas meilleur endroit pour passer mon temps et attendre l’Adhan», affirme un septuagénaire de la ville de Tazmalt. Pour rappel, ce jardin public, réalisé au début des années 1990, d’une superficie d’environ 1 000 m², est le seul lieu de détente qui existe dans cette ville. Malheureusement, il ne bénéficie pas de travaux d’entretien et de réhabilitation, afin de le rendre plus avenant.

Au lendemain des élections municipales de novembre 2017, l’engouement des citoyens de la ville, suite à l’élection de la liste «Assirem», a permis le nettoyage et l’élagage des arbres de ce square. Aujourd’hui, le jardin tombe en désuétude et a besoin de travaux de réhabilitation.

Syphax Y.

Partager