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Le mouvement associatif actif

L’association pour la sensibilisation, l’intégration et le développement organise deux journées de sensibilisation, mardi et mercredi prochains, au profit des personnes à mobilité réduite. Avec l’appui de l’association Amzday Adelsan Inelmaden, les activités prévues auront lieu au campus Aboudaou de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa.

Ainsi, pour marquer la Journée nationale des personnes en situation de handicap (PSH), célébrée le 14 mars de chaque année, plusieurs invités seront appelés, durant cette rencontre, à «une réflexion sur le rôle de chaque institution et sur son implication pour faciliter l’application des lois sur l’autonomie des personnes en situation de handicap», apprend-on de Sofiane Azrou, président de l’association organisatrice.

À l’occasion, un programme riche et varié est concocté par les organisateurs. Outre les expositions et les campagnes de sensibilisation, d’autres intervenants se pencheront et débattront sur le thème «Ne laissez personne de côté», choisi pour l’événement. Des élus locaux, des responsables de la société civile, à l’image de PCPA (Programme culturel pluri-acteur), représentants de la fédération algérienne des personnes handicapées, Handicap international et les présidents des commissions sociales de l’APW de Béjaïa et de l’APC d’Akbou prendront part à ces journées.

«On veut rendre le handicap une affaire de tous et pas uniquement de ceux qui ont des déficiences. On est des citoyens comme les autres», ajoutera M. Azrou. Instaurée depuis 2002 à la faveur de la loi 02-09 relative à la protection et à la promotion des personnes à mobilité réduite, la journée du 14 mars est célébrée, en Algérie, chaque année avec des slogans et thématiques divers.

Comme tous les ans, cette journée est une occasion, explique-t-on, «pour nous rappeler cette frange de la population et nous permettre de réaffirmer certains principes de base trop souvent oubliés, tels le respect et la dignité dus à la personne». Ce qui implique, d’après eux, la reconnaissance des droits fondamentaux, comme l’éducation, l’accès au travail ainsi qu’à un revenu pour les personnes lourdement handicapées et dont les parents en ont la charge.

Cette frange vulnérable de la société souffre, indique-t-on, dans un document élaboré à cette occasion, de problèmes d’accessibilité, d’insertion éducative et professionnelle. «Les PSH ne cessent de réclamer la nécessité d’augmenter le nombre de structures et d’organes de prise en charge, estimant dans ce sens que la mise en place de structures adéquates reste insuffisante», dira encore le président de l’association SID.

Et de conclure : «Notre association s’inscrit dans toute convention nationale ou internationale qui vise à la promotion des droits des personnes en situation de handicap dans tous les domaines. Nous œuvrons surtout à l’insertion de ces citoyens dans l’éducation, la formation, l’emploi et la participation active dans notre société».

Menad Chalal

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