Le mouvement associatif en conclave à Fethoune

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Plusieurs jeunes acteurs associatifs venus de différentes régions se sont réunis, le week-end dernier, au village Fethoune dans la commune de Chellata, à l’initiative de l’association Tudert. Il s’agit, en fait, selon Karim Slimani, président de l’association, «de l’ouverture d’un espace de débat et de discussion» impliquant exclusivement la frange juvénile de la société.

La rencontre a eu lieu au niveau de la maison de jeunes de Chellata. «Cet espace de débat est réfléchi, préparé et dédié aux jeunes, souvent marginalisés et privés de parole», précise-t-on. Lancé déjà il y a plus d’une année, le projet est, faut-il le signaler, financé dans sa grande partie par le programme Joussour, PCPA (Programme concerté pluri-acteur Algérie). Ce programme est élaboré dans le but d’accompagner la société civile algérienne dans «son fond d’appui», aux initiatives de jeunes.

Ainsi, une quarantaine de jeunes associatifs, âgés entre dix-huit et trente ans, incités à se déployer et à investir le terrain associatif pour s’épanouir et puis «exploser leur capacité en terme de créativité». Des ateliers regroupant plusieurs acteurs issus de différentes associations qui activent dans la région ont été installés. Les participants ont eu aussi droit à une série d’animation traitant la problématique de comment s’investir dans l’association et mener des projets à terme.

«Les jeunes ont été formés aux différentes étapes sur la mise en place d’activités associatives», expliquera M. Slimani. Les initiateurs ont commencé par des sessions théoriques suivies d’exercices pratiques. Les participants sont appelés à organiser des activités culturelles et des loisirs tout en exécutant les étapes d’organisation d’un événement associatif. «Tout commence par une idée et une réflexion pour enfin aboutir à la clôture et l’évaluation du projet-test», conclura le président de l’association Tudert.

M. Ch.

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