Le siège flambant neuf de l’APC de Sidi Aïch a été inauguré la semaine dernière. Ainsi, les services communaux ont été d’ores et déjà transférés depuis jeudi dernier à cette nouvelle et vaste infrastructure qui fait le bonheur des citoyens de la localité et des employeurs. D’ailleurs, c’est au sein de ce nouveau siège que s’est déroulée, jeudi, la session ordinaire de l’Assemblée populaire communale, où il a été question de l’approbation du budget primitif 2020 et de l’octroi des subventions aux associations sportives et culturelles de la commune.
A noter que l’APC de Sidi Aïch, après l’insistance et surtout la montée au créneau des habitants des 190 logements de Remila, a fini par débloquer la situation, en recevant l’autorisation de voirie pour la reprise des travaux d’alimentation en gaz naturel des habitations de cette localité. A présent, l’entreprise chargée de la reprise des travaux est à l’œuvre. Parmi les projets ayant repris figurent l’alimentation en énergie électrique du lotissement Bouzermene, l’aménagement du stade de proximité de Remila et bientôt celui de Timzeghra et le raccordement au réseau de gaz naturel du lotissement Bouzermene.
Par ailleurs, les travaux de réalisation de la Station d’épuration et de traitement des eaux usées (STEP) de Sidi Aïch avancent. Son inauguration et sa mise en service se feront dans quelques semaines, a-t-on appris. D’une capacité de 65 000 équivalent-habitant et d’un débit journalier de 10 000 m3, cette station a été dotée d’une autorisation de programme de l’ordre de 1,5 milliard DA. Elle englobera les réseaux d’assainissement de cinq communes, dont Sidi Aïch.
Il est à rappeler que la réalisation de ce projet a été confiée à un groupement d’entreprises algéro-espagnol. En parallèle à tous ces projets, il faut savoir que la circulation automobile demeure très ardue sur la RN26, entre Takrietz et Sidi Aïch. Et pour cause. Les usagers qui empruntent cet axe, en direction d’Alger ou Béjaïa, souffrent le martyre pour rejoindre leur destination, car ils se retrouvent bloqués au niveau de Sidi Aïch ou de Takr ietz, en empr untant la pénétrante via la route de Seddouk.
L’intense circulation de véhicules de tous les tonnages provoque ainsi un véritable goulot d’étranglement. A cet effet, l’ouverture du tronçon de la pénétr ante reliant Takr ietz à Amizour est attendue avec impatience par les usagers, laquelle est retardée, il faut le souligner, par la lenteur et la délicatesse des travaux menés dans les tunnels surplombant la ville de Sidi Aïch.
H. A.