Le projet de réalisation d’un groupe scolaire est inscrit au profit du village Aguemoune dans la commune d’Aokas. Une assiette de terrain a été localisée pour recevoir l’infrastructure. Néanmoins, «au moment où l’entreprise allait entamer le chantier, nous avons reçu une mise en demeure des services des forêts, nous enjoignant d’arrêter les travaux», a révélé un élu de l’APC. «Nous faisons de notre mieux pour relancer le projet. Nous attendons une autorisation pour le faire», a-t-il confié.
A noter que le terrain sur lequel est projeté ce groupe scolaire, a-t-on appris, relève du domaine privé de l’État. Il est sous régime forestier. Le propriétaire qui a opposé son véto à la réalisation de cet équipement public, va-t-il revenir à de meilleurs sentiments et donner son onction ? Rien n’est moins sûr, même si l’APC d’Aokas, qui ne veut pas en démordre, est convaincue du contraire. « L’utilité publique de ce groupe scolaire est incontestable, surtout qu’il est en rapport avec un domaine aussi sensible que l’éducation», a-t-il insisté.
Mais le dossier n’est pas près de connaître son épilogue. Les responsables de l’APC semblent l’avoir compris. D’ailleurs, ils ont vite fait de s’engager dans un succédané provisoire, histoire de desserrer un tant soit peu l’étreinte, autour de l’école du village Aguemoune. «Nous avons lancé la construction de deux classes en extension, mais cela reste insuffisant pour régler le problème du sureffectif, dont souffre l’établissement, et mettre un terme à la double vacation», a conclu notre interlocuteur.
N. M.

