Le réseau routier à travers toute la commune de Tirmitine, à 10 kilomètre au Sud-ouest de Tizi-Ouzou-ville, est dans un état de dégradation avancée. Les travaux de gaz, de l’hydraulique, de l’ADE et de la fibre optique l’ont énormément endommagé. La remise en état n’ayant pas été effectuée, les routes sont quasiment impraticables, notamment depuis les intempéries hivernales qui ont aggravé leur détérioration. Un usager, rencontré à Aït Arif, déplore : «Notre réseau routier est impraticable. Les autorités locales et la direction des travaux publics l’ont oublié depuis de nombreuses années.
Le chemin Aït Arif – Draâ Ben Khedda ressemble beaucoup plus à une piste agricole qu’à une route communale. L’axe principal menant au chef-lieu de wilaya n’est pas meilleur. Les chemins vicinaux sont également en piteux état. Nous demandons aux responsables concernés de procéder ne serait-ce qu’à des travaux de réparation pour nous permettre de rouler sans grands risques sur nos véhicules, car présentement les visites chez les garagistes et les mécaniciens deviennent récurrentes et surtout budgétivores». Après avoir parcouru ces deux axes, le constat établi se confirme.
Le chemin communal menant d’Aït Arif vers Draâ Ben Khedda, en passant par la Casse-auto, est édifiant. Le bitume a disparu sur toute la longueur de ce tronçon d’une dizaine de kilomètres. Les trous et les crevasses sont nombreux. Les automobilistes se font rares car préférant prendre de longs détours pour rejoindre le chef-lieu communal de Tirmitine. «Nous avons fini par bouder ce chemin car il est dans un état chaotique et impraticable.
Nous appelons les autorités concernées à procéder à son bitumage dans les meilleurs délais», a appelé un autre automobiliste. Questionné à ce sujet, le maire de Tirmitine déclare : «En effet, notre réseau routier est en majorité dégradé. Les différents travaux engagés à travers tout le territoire de la commune, comme le gaz naturel, l’AEP, l’assainissement et la fibre optique, l’ont sévèrement mis à mal. Nous avions fait des démarches pour obtenir l’inscription de son revêtement, ce qui nous a été accordé depuis l’année passée. Mais à ce jour, nous ne voyons rien venir.
Nous interpellons la direction des travaux publics à accélérer les procédures pour enfin revêtir cet axe routier et soulager tous ses usagers». À signaler que le chemin de wilaya 228 nécessite aussi des travaux de bitumage, car il a subi le même sort que l’axe d’Ait Arif. Le passage des différents réseaux l’ont totalement éventré. Le pire, c’est que la remise en état n’a jamais été effectuée. «Nous appelons les responsables concernés à reboucher au moins les différents nids-de-poule, car, pour rouler, nous sommes obligés de slalomer pour choisir les trous les moins profonds», appelleront les automobilistes.
À signaler aussi que le chemin de wilaya N°147, reliant le chef-lieu de wilaya à Maâtkas, Souk El-Tenine et Mechtras, est en piteux état sur toute sa longueur. La route nationale n°30, allant de Tizi-Ouzou jusqu’à Ouadhias, Boghni et Draâ El-Mizan, est encore plus dégradée.
Hocine T.