Le réalisme est nécessaire dans tous les cas

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Par S Ait Hamouda

Le réalisme n’est pas superfétatoire, il est indispensable à toute société qui aspire à une politique non-politicienne, aux démarches cultivées. Il s’avère que la première condition de nivellement par le haut devrait obéir au choix du plus jeune, du plus instruit, du plus intelligent et non du plus futé.

Ceci a de quoi donner un coup de jeune à nos soucis et surtout revoir nos émotions, qu’ils soient du cœur ou du cerveau. Humaines, elles vont rafistoler nos déchirures béantes, elles vont réparer nos pannes et arranger ce qui ne va pas. Parce que ce qui va, ne va pas déranger, outre mesure, le désordre, la pagaille et le chaos.

Ce qui intervient dans le meilleur des cas, ce n’est pas ce que l’on attend le moins. Mais ce qu’on veut dans l’affaire, du moins pour l’heure, c’est de donner des leçons aux ignorants de tous acabits et de toutes espèces. En fait, le moment n’est propice ni aux lamentations, ni aux larmes, ni à se voiler la face dans de pauvres suaires et à garder son âme loin de l’enfer et du purgatoire.

Il faut foncer droit devant malgré les difficultés, malgré les entraves, malgré les barbelés. Avancer comme le ferait un taureau enragé ou de corrida qui encorne ce qu’il a devant lui sans ménagement. Il reste qu’il fasse nuit ou jour, qu’il fasse sombre ou clair, qu’il neige ou qu’il vente, il faut tout de même aller de l’avant, dans le calme, advienne que pourra.

Là, les sombres desseins de qui que ce soit connaîtront leur ultime destin confondu dans la mêlasse et allez comprendre le moindre iota des turpitudes que l’on a préparés de haute main dans les recoins obscures des gourbis secrets lors de leurs complots ourdis, par des experts en machinations et en intrigues. Cela ne sera pas accessoire de tourner le dos à la réalité, ni de voir comment ça s’est imbriqué pour finir par rendre grâce à ceux qui le méritent et à confondre le bien et le mal dans la surenchère qui préoccupe le monde au-delà des frontières qui ont été tracées par un aveugle, en tâtonnant au hasard de sa conduite amblyope.

S. A. H.

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