Le réaménagement tarde à se concrétiser

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Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de l’Oued Illoula, lequel prend ses origines dans les entrailles des contreforts du col de Chelatta, en traversant les communes d’Ighrem et Akbou, notamment, afin de se déverser dans les eaux de l’Oued Sahel.

Voilà déjà des lustres depuis que ce cours d’eau, qui n’est pas pérenne, était concerné par un projet de réaménagement et de redimensionnement de son lit, lequel ne voit toujours pas le jour. Inscrit depuis plusieurs années déjà, la mise en œuvre de ce projet est à chaque fois ajournée pour des raisons inconnues.

Pendant ce temps-là, les crues violentes, qui interviennent en hiver surtout dans cette rivière, évasent et élargissent, chaque année, son lit, en grignotant à chaque fois des pans entiers de terres agricoles qui le longent, mettant dans tous leurs états les propriétaires terriens. Ces derniers voient, impuissants, le déracinement de leurs oliviers, l’ensablement et l’envasement de leurs glèbes.

L’oued est également transformé en dépotoir et en collecteur des eaux usées. Des branchements de réseaux d’assainissement finissent dans son lit et le polluent. Il en est de même pour les ordures ménagères et les déchets industriels qui y sont jetés sans aucun ménagement.

D’aucuns souhaitent la réhabilitation et le re-calibrage de cette rivière pour limiter les dégâts occasionnés aux terres agricoles limitrophes par les défluviations de cet oued et récupérer de larges poches de terrain, lesquelles pourraient servir à des projets substantiels, comme la construction d’équipements publics, de logements, d’espaces de loisirs, etc.

S. Y.

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