Le rendement en deçà de la moyenne

Partager

La campagne de moisson-battage a démarré, le week-end dernier, au niveau des plaines d’Oughazi, au sud de la commune de M’Chedallah.

Le coup d’envoi a été donné à l’Exploitation agricole commune (EAC), baptisée au nom du Colonel Amirouche.

Rencontré, samedi dernier, son gérant affirme que le rendement de cette année est de 35 quintaux à l’hectare, en-deçà de la moyenne traditionnelle qui est de 45 quintaux à l’hectare.

Notre interlocuteur amputera ce recul aux conditions climatiques défavorables avec des bouleversements atmosphériques assez violents, qui ont détruit une partie de la récolte. Le même cultivateur se plaindra aussi du manque de moissonneuses-batteuses.

Il existe seulement deux (2) machines pour toute la daïra de M’Chedallah qui comprend, pour rappel, pas moins de quinze (15) exploitations agricoles de type EAC, une ferme-pilote relevant du secteur étatique et autant de surfaces agricoles à caractère céréalier du secteur privé.

La même contrainte concernant les faucheuses-botteleuses est enregistrée durant la campagne de fenaison. Plus loin, notre interlocuteur dira que le stockage et l’écoulement ne posent pas problème, grâce à l’implication de la Coopérative des céréales et légumes secs (CCLS) de la wilaya de Bouira.

A noter que les légendaires plaines d’Oughazi dans la commune de M’Chedallah et celles de Toghza à Chorfa, relevant du domaine des biens-vacants, étaient des fermes exploitées par les colons durant l’occupation française. Quant aux plaines de Takkaets n’Ath Yalaa dans la commune d’El Adjiba, à caractères céréalier et maraicher, elles se réduisent comme peau de chagrin, à cause d’une avancée sauvage et effrénée du béton, qui a englouti déjà plus de la moitié de ces terres agricoles.

Des terres ayant servi, ces deux dernières décennies, comme assiettes de terrain pour l’implantation de programmes de logements et d’infrastructures publiques.

Oulaid Soualah

Partager