Les intempéries de ces derniers jours se sont manifestées de façon accentuée à travers la wilaya de Tizi Ouzou, où les pluies ont perturbé la circulation routière aussi bien à Draâ Ben Khedda qu’ailleurs. En outre, le niveau de l’eau a dépassé dix centimètres couvrant toute la cour de la grande mosquée à cause des bouches d’évacuation bouchées. Il a fallu l’intervention des sapeurs-pompiers et l’utilisation des engins pour que les choses se rétablissent. L’état des routes lui non plus ne favorise pas la circulation.
De nombreux tronçons plus ou moins longs sont dans un piteux état. Les nids-de-poule remplis d’eau causent des désagréments aux automobilistes et surtout aux piétons qui sont éclaboussés par les jets d’eau. «Nous n’avons pas cessé d’attirer l’attention de la Direction des travaux publics pour la prise en charge de ces tronçons qui doivent être remis en état pour faciliter la circulation, au niveau de la daïra de Draâ Ben Khedda, sans oublier le fait que l’environnement doit être soit une préoccupation majeure à l’échelle locale.
Nous avions déjà signalé quelques endroits les plus touchés, tels le stade scolaire, le centre de formation professionnelle, le centre-ville (place 8 Mai 1945), le centre commercial, les deux ponts (entrées Est et sortie Ouest vers Tadmaït), mais rien n’a été envisagé pour remédier à la situation», affirme la population locale. Et d’enchaîner : «Les déchets ménagers couvrent plusieurs endroits et les odeurs nauséabondes qui s’en dégagent donnent la nausée et le vertige aux passants. Qui faut-il incriminer ?
Tout le monde a sa part de responsabilité. Que dire de la station des voyageurs desservant Zerrouda, Oued Ksari, Sidi Ali Bounab, Tadmaït et Tizi Ouzou ? Les déchets, journaux, bouteilles en plastique, cartons…, sont jetés après usage par les chauffeurs et les voyageurs de passage.» Cependant, il est à relever l’état de propreté de la station de Sidi Naâmane. En tout cas, au niveau du chef-lieu de commune, il faut de gros moyens pour endiguer ce phénomène qui empoisonne la vie de la population.
M A Tadjer

