Le réseau routier impraticable

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Le réseau routier de la commune de Draâ Ben Khedda, sinon de toute la daïra, est dans un piteux état. Depuis plusieurs années, les citoyens des quatre communes ne cessent de dénoncer l’état «désastreux» des routes. Si ce ne sont pas les nids-de-poule, ce sont des tronçons entiers de plusieurs dizaines de mètres, voire de kilomètres, qui ont besoin d’une sérieuse prise en charge des travaux publics. Les exemples de sections délabrées ne manquent pas : le carrefour à proximité du centre culturel et sportif Ahmed Yahia Bacha, les accès donnant vers les cités 200 et 250 logements, vers la crèche et au-delà… Même le centre-ville n’est pas épargné par la dégradation du réseau routier.

La situation interpelle, par exemple, à la Place 8 mai 1945, à la cité Ouazar, sur la route vers Mouldiouane ou sous les deux ponts. Le tronçon allant de la station de fourgons de Mouldiouane à Féraoun (cité FNPOS) est pire. Il n’a jamais connu de bitume depuis la construction de ladite cité qui remonte à une dizaine d’années, sinon plus. Ceci a motivé les transporteurs de voyageurs desservant ce quartier à doubler leurs tarifs (120 DA), au détriment des locataires.

Il y a lieu de signaler que cette hausse n’a pas été préalablement approuvée par les services concernés. Ce sont les transporteurs qui ont arrêté, ensemble, ce montant. En saison hivernale, c’est le «calvaire». Les habitants ne cessent de demander une ligne de transport urbain «réglementée», une prise en charge de ce tronçon de route, l’aménagement d’un abribus… A Tirmitine, excepté l’axe central, les autres routes ou accès ont tous besoin d’une nouvelle couche de bitume. Même chose aux villages de Tadmaït et de Sidi-Namane dont les voies d’accès n’ont pas été bétonnées depuis belle lurette. C’est l’exemple de la piste menant aux sources Tala Bouamar et Tala Mokar.

M A Tadjer

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