L’ex-siège du détachement de la garde communale de Saharidj a été dangereusement ébranlé par des travaux de décapage et de terrassement à sa base pour la réalisation d’un marché couvert en janvier 2018. Ainsi, juste après la fin des travaux, les chutes de pluie abondantes ont provoqué des affaissements sur le haut talus de quelque 5 m qui s’est formé sous le mur de l’infrastructure, en avalant une bonne partie de sa large cour.
Devant cette situation, le chef de daïra de M’Chadallah de l’époque s’était rendu sur les lieux et avait ordonné qu’un ouvrage de soutènement et de consolidation du sol soit rapidement réalisé en ces lieux qu’il qualifia de point noir, lequel doit bénéficier d’une priorité absolue. Une instruction qui n’a jamais été exécutée à ce jour.
Les dernières pluies du mois de janvier passé ont terminé l’œuvre de destruction de ce qui restait de la cour par effet d’érosion qui s’approche dangereusement de cette bâtisse réalisée en 1998. L’infrastructure a été cédée à l’EPSP d’Ahnif pour abriter provisoirement le centre de santé après la dissolution du corps de la garde communale en 2012, lequel a procédé à sa restauration complète.
L’EPSP l’a libérée à son tour au début de l’année 2018 après réception de la polyclinique. Interpellé à ce sujet mercredi dernier, un membre de l’exécutif communal dira que l’opération de réalisation d’un mur de soutènement a été inscrite et retenue sans pouvoir avancer un montant financier. Cet élu dira que l’APC a décidé de transférer plusieurs services vers cette bâtisse, mais tiendra-t-elle le coup jusqu’à ce que ce mur de consolidation soit réalisé ?
Oulaid Soualah

