Le SNTFP menace de boycotter la prochaine rentrée

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Le syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP) a décidé de boycotter la rentrée de septembre, pour «dénoncer la non prise en charge» de ses revendications. «Le conseil national du SNTFP, qui s’est réuni, le 27 juin dernier, en session ordinaire, a décidé de boycotter la prochaine rentrée qui aura lieu au mois de septembre prochain», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par ladite organisation syndicale.

Cette dernière, a fait état également «d’autres actions de protestation dont les dates seront déterminées en septembre». La décision du recourir, à nouveau, à la protestation a été prise, selon le SNTPF, «vu que les doléances des travailleurs du secteur n’ont toujours pas été prises en charge».

Pour rappel, le syndicat met en avant plusieurs revendications relatives à l’amélioration de la situation socioprofessionnelle des travailleurs du secteur de la formation professionnelle. Il s’agit, entre autres, de «la révision du statut particulier, l’intégration des ouvriers professionnels et les corps communs, la nécessité de prévoir des postes budgétaires annuellement pour l’ensemble des fonctionnaires remplissant les conditions statutaires pour l’accès au grade supérieur et la révision de la nomenclature des maladies chroniques contractées par les enseignants du secteur».

Cette entité syndicale met l’accent également sur la «nécessité de former les travailleurs afin les préparer pour les concours de promotion, l’intégration des contractuels, l’augmentation du salaire national minimum garanti à 50 000 DA et la révision du régime indemnitaire de tous les travailleurs». Ils mettent en avant aussi «la dissolution du fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS)» qui comprend 27 membres, dont 15 sont des représentants de l’UGTA, afin de «mettre en place des fonds sectoriels».

Dans ce sillage, le SNTFP a tenu à souligner que «les travailleurs n’ont pas bénéficié des fonds des œuvres sociales depuis 1994». À retenir que ledit syndicat avait organisé plusieurs actions de protestation, notamment des grèves nationales et des rassemblements, pour «faire aboutir les revendications légitimes des travailleurs du secteur».

Samira Saïdj

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