Le stade communal en souffrance

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Le stade communal du chef-lieu de Tamokra, situé à 90 km au sud-ouest de Béjaïa, enregistre des insuffisances flagrantes qui ne sont nullement faites pour une pratique saine et confortable du football. Ainsi, cette infrastructure sportive est dénuée de presque tout à commencer par le terrain qui est carrément impraticable, car il est revêtu en tuf. Un matériau complètement suranné et dépassé. De ce fait, les joueurs peinent à pratiquer leur sport préféré tellement il est dodu et plein d’aspérités.

Il est également envahi par les mauvaises herbes qui poussent un peu partout. Et dès qu’il y a une averse, les eaux de pluie s’y accumulent, en formant des mares qui ne s’assèchent que plusieurs jours après, mettant les jeunes dans l’expectative. Quant aux équipements, comme les filets, les fanions pour les corners, les bancs de touche, l’éclairage, ils brillent par leur absence dans ce stade communal qui n’a de stade que le nom.

En ce qui concerne les gradins, qui permettent aux spectateurs de suivre les rencontres confortablement et d’encourager leur équipe favorite, ils n’existent même pas. Les supporters se voient ainsi contraints de suivre les matchs derrière le grillage, debout. Les vestiaires sont, eux aussi, exigus et délabrés et ne sont pas pourvus en équipements (casiers, armoires, mobiliers…). Pour les douches, l’eau chaude est inexistante. «Notre stade se trouve dans un état lamentable et manque de tout. Nous demandons à l’APC son extension et sa réhabilitation à travers la pose d’une pelouse en gazon synthétique ainsi que le réaménagement des vestiaires, en les équipant en tout le nécessaire, sans oublier l’installation de gradins», a réclamé un groupe de jeunes de Tamokra-Centre.

Syphax Y.

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