Le supplice des élèves perdure

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Les élèves habitant les hameaux Iâarkav et Lâaziv endurent chaque année le calvaire de l’éloignement de leurs établissements scolaires, sis au village Béni Mansour. En effet, ces potaches qui suivent leur cursus à l’école primaire et au CEM de Béni Mansour sont contraints de parcourir plusieurs kilomètres, afin de rejoindre leurs établissements qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige. Le problème est d’autant plus grave lorsqu’il s’agit des élèves du primaire, lesquels ne peuvent pas supporter le trajet et les caprices de la nature.

Il faut savoir aussi que le transport scolaire n’est assuré que deux fois par jour, chose qui n’arrange guère les affaires de ces enfants qui, parfois, sortent des heures avant l’arrivée de leur bus scolaire et parcourent pas moins de 4 km. Ils sont contraints de longer le CW 42A qui dessert la commune de Boudjellil, en risquant leur vie, car ce chemin est dense en circulation. D’ailleurs, il n’est pas rare de les croiser en train de marcher sur les accotements de ce chemin pour rejoindre leurs établissements scolaires ou pour rentrer chez eux. Sans conteste, cette situation se répercute négativement sur leur scolarité, sachant qu’ils risquent carrément la déperdition scolaire.

«Nous constatons avec amertume les affres de l’éloignement des établissements scolaires qu’endurent nos enfants. Nous avons maintes fois saisi les autorités locales afin de réaliser un groupe scolaire dans la bourgade d’Iâarkav pour leur épargner les déplacements harassants vers l’école de Béni Mansour, d’autant plus que ce hameau et celui de Lâaziv comptent des dizaines d’écoliers. J’espère que cette fois-ci, notre appel sera entendu à travers votre journal», souhaite un parent d’élève d’Iâarkav.

Syphax Y.

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