Le vieux bâti menace ruine

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La ville de M’Chedallah compte un parc immobilier assez important dont la majeure partie est située dans la Nouvelle-ville. Dernièrement, ce chef-lieu de daïra s’est enrichi d’un nouveau parc immobilier de pas moins de 247 unités de type social, implantées au quartier «La Caps», dans la Nouvelle ville, et de 80 autres de type LPA (Logement promotionnel aidé) au quartier de Zouzamen, en attendant la livraison des autres quotas dans différentes formules d’habitat.

Néanmoins, s’agissant du parc immobilier situé dans l’ancienne ville, au périmètre urbain saturé, il se trouve en proie à l’usure et à la dégradation. En effet, les différents immeubles présentent un aspect assez inquiétant ces derniers temps avec des façades usées et surannées.

C’est l’exemple, parmi tant d’autres, de la cité Lamri Saïd, située au cœur de l’ancienne ville de l’ex-Maillot, où les immeubles présentent un aspect plutôt inquiétant avec des «lambeaux» de crépis qui tombent du haut des immeubles qui périclitent. Comme constaté dernièrement, des bouts de crépis jonchent le sol au niveau de cette cité, ce qui en dit long sur son état.

Au bas des immeubles, de larges fissures sont visibles et ne présageant rien de bon. Les murs porteurs présentent également une vue désolante avec des fissures et des trous qui laissent transparaître les parpaings. Les balcons sont aussi dégradés avec des bouts de béton tombant par terre. «Si par malheur quelqu’un reçoit un bout de crépis sur la tête il aura de sérieux ennuis», conjecture un habitant de la dite cité, lequel déplore dans la foulée l’état déliquescent dans lequel se trouve les immeubles de cette cité résidentielle, en proie à l’usure et à la vétusté. «La cité Lamri Saïd a plus de trente ans d’âge.

Elle tombe vraiment en ruine. Elle a besoin de travaux de consolidation et de réhabilitation, car le bas des immeubles s’est carrément lézardé avec de longues fissures. Cela donne froid dans le dos», déplore notre interlocuteur, accosté sur les lieux. Les espaces verts de cette cité sont aussi laissés à l’abandon, étant envahis par les détritus et les herbes sauvages. Par ailleurs, l’évacuation des eaux de lavage se fait via des conduits vers les trottoirs, ce qui crée des mares d’eau pestilentielles sur des lieux censés servir d’espaces piétons.

Y. S.

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