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Le wali presse les maires de réagir

Le wali de Bouira, Mustapha Limani, a donné instruction aux maires de la wilaya pour déloger les indus occupants des logements d’astreinte des écoles primaires.

M. Limani qui s’exprimait récemment à l’occasion d’un conseil de wilaya consacré au développement dans la wilaya, répondait à un maire qui se plaignait de l’occupation d’un bon nombre de logements de fonction par des indus occupants et aussi de la difficulté à loger les directeurs d’établissements primaires et enseignants. Le wali a clairement expliqué que le maire a toutes les prérogatives pour saisir la justice pour déclencher les opérations d’expulsion des indus occupants de ces logements. Des logements qui se trouvent dans la plupart des cas occupés par des directeurs et enseignants partis à la retraite depuis plusieurs années pour certains.

«En tant que maire, vous disposez des prérogatives pour déclencher les opérations d’expulsion des logements d’astreinte occupés par d’indus occupants. Ces logements doivent être libérés et attribués à qui de droit. Ce n’est ni aux autorités de wilaya ni au directeur de l’éducation qu’incombe cette tâche mais à vous les maires», a clairement signifié le premier magistrat de la wilaya. Lors de ce conseil de wilaya, nous apprenons que de nombreux logements d’astreinte implantés au niveau des écoles primaires se trouvent toujours occupés par des personnels relevant du secteur de l’éducation partis à la retraite.

Or au vu de la réglementation, ces personnels doivent évacuer les lieux dès leur départ à la retraite. Au même moment, des directeurs d’établissements et des enseignants affectés dans certains établissements scolaires situés très loin de leurs lieux de résidence n’arrivent pas à trouver un lieu d’hébergement. C’est le cas de ce directeur résidant à Bouderbala, à l’extrême ouest de la wilaya et affecté dans la commune d’Ahnif, à l’est de Bouira. Donc, ce cadre de l’éducation est obligé de parcourir chaque jour une centaine de km pour rejoindre son lieu de travail à Ahnif et ce, faute d’un logement d’astreinte libre.

Or il existe plusieurs logements de ce type occupés illégalement dans la commune d’Ahnif. Le cas de ce cadre a été évoqué par des maires lors de ce même conseil de wilaya. Une situation pour le moins aberrante qui mérite que l’on y remédie. D’où l’appel pressant du wali à l’adresse des maires pour réagir et libérer tous les logements d’astreinte toujours occupés par d’indus occupants.

Djamel M.

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