L’eau potable, un jour par mois à Mechik !

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Dur est le quotidien des habitants du village Mechik, situé à 10 km du chef-lieu communal de Boudjellil. En effet, cette bourgade de l’extrême sud de la wilaya de Béjaïa, à quelques encablures de la wilaya limitrophe de Bordj Bou Arreridj, se trouve aux prises avec une pénurie de l’eau potable qui dure depuis des lustres, sans qu’une solution durable soit trouvée à ce problème.

Les habitants de cette localité isolée et oubliée déplorent la rareté de l’eau qui ne coule de leurs robinets qu’une fois par mois ! «Notre village est alimenté en eau potable à raison d’un jour par mois, ce qui est très insuffisant ! Ce problème s’est corsé davantage avec l’arrivée de la saison estivale. Nous sommes obligés d’utiliser l’eau des puits et d’acheter aussi des citernes d’eau payées rubis sur l’ongle à raison de 1 200 DA le remplissage. Cela grève lourdement notre budget déjà maigre. Nous demandons, pour la énième fois, aux autorités locales de se pencher sur notre cas exceptionnel par rapport au reste des villages de la commune, afin de régler ce problème qui n’a que trop duré», affirme un villageois dépité.

Aux dernières nouvelles, un projet de réalisation d’une nouvelle station de traitement des eaux du barrage Tichi Haft, qui sera implantée dans la municipalité d’Aït R’zine, devrait alimenter 06 communes, en l’occurrence Boudjellil, Aït R’zine, Tazmalt, Ighram, Ighil Ali et Ath Mellikèche. Le coût du projet est de l’ordre de 9 milliards DA. Ainsi, les habitants du village Mechik et des autres localités souffrant de ce problème devraient patienter le temps que cette nouvelle station, d’une capacité de 400 l/s extensible à 600 l/s soit réalisée pour en finir avec le stress hydrique qui dure depuis des lustres dans cette région de la haute Soummam.

Syphax Y.

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