L’environnement, cette chose inconnue chez nous

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Sadek Ait Hamouda

Ce qui préoccupe les Algériens plus que tout, c’est sûrement la notion du plus petit dénominateur commun. Et celui-ci trouve son essence dans tous les organes que Dieu a donnés à l’Algérie. Ceci étant, ils sont dans l’écologie, le transport, la culture, l’économie, l’industrie, mais il n’en demeure pas moins que l’environnement est le maître mot pour montrer notre subtilité, notre sensibilité, notre émotion, afin de non-seulement montrer mais de définir ce qui nous rassemble. L’environnement nous met tous dans de sacrés draps, et à la fin, obstrue pour le commun des mortels, la vue, barre le chemin qu’il soit droit, qu’il soit obtus, qu’il soit délabré, ce qui nous amène à revoir nos certitudes, quant à quoi penser de l’écologie et de l’environnement chez nous. Rétrospectivement, nous nous surprenons à cogiter ce qui est bon et ce qui ne l’est pas, pour notre vie.

A supposer que notre existence tend à devenir, par notre faute, invivable parce que nous ne savons pas ce qu’il faut pour qu’elle soit rayonnante, splendide et tranquille. Seulement, on jette n’importe quoi du balcon, on balance tout nos détritus au pied de la porte, on plante des dépotoirs à portée de nez dans le voisinage et nous nous délectons des relents nauséabonds qu’ils dégagent.

C’est à croire que nous sommes insensibles aux ordures qui nous ceignent, en faisant celui qui ne sent rien, qui ne remarque rien et qui ne peut absolument rien contre ce qu’il crée comme énormité fabuleuse de monticules d’immondices. N’en déplaise à tous ceux qui nous donnent des leçons d’hygiène et de sécurité. L’Algérie est pourtant classée 42e pays dans le monde en matière de protection de l’environnement, sur 153 pays étudiés.

C’est le premier pays dans le monde arabe, et le 2e en Afrique, selon un classement établi par des chercheurs américains de l’environnement en s’appuyant sur des mesures comme la qualité de l’air, de l’eau, de la biodiversité, des contraintes sur les écosystèmes, des traitements des déchets et de la gouvernance de l’environnement. Mais la réalité dit le contraire de ce qui est admis par la majorité des citoyens malgré le 2e Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables d’Alger.

S. A. H.

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