Les 50 logements sociaux à la traîne

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Le projet de réalisation de 50 logements sociaux à Vouaklane, à la périphérie du chef-lieu de la commune d’Aghbalou accuse beaucoup de retard. Inscrit en 2011, le projet en question est resté en souffrance pendant de longues années et a surtout connu plusieurs arrêts prolongés des travaux. A l’heure actuelle, seulement trois des quatre blocs de bâtiments qui devraient être réalisés ont été achevés.

Là encore, il s’agit uniquement des gros œuvres, mais le reste des travaux de finition n’est pas encore lancé. Des ouvriers ont été affectés, depuis quelques jours, sur le chantier pour reprendre les travaux après plusieurs mois d’arrêt du projet.

Seulement le rythme imprimé aux travaux est très lent et cela en raison de l’insuffisance de la main-d’œuvre. Et au rythme où vont les travaux et au vu des œuvres qui restent à réaliser, le parachèvement du projet risque de prendre plusieurs mois.

Ce qui retardera davantage la réception des travaux et du coup la distribution de quota de logements sociaux. Alors que des dizaines de demandes de logements de cette formule attendent d’être satisfaites dans cette commune qui à l’instar de beaucoup de municipalités de la wilaya est en, proie à une faible offre et une forte demande sur le logement.

Il est utile de rappeler que du temps de l’ex-wali Nacer Maaskri et à l’occasion d’une visite au niveau du chantier, le premier magistrat de la wilaya avait reproché à l’entreprise réalisatrice le retard enregistré dans ce projet. Il avait alors demandé à ce que les moyens soient renforcés et la cadence de réalisation augmentée pour pouvoir livrer le projet dans les délais.

Or plus de trois ans se sont écoulés depuis cette visite, et la situation n’a pas beaucoup évolué. Evoquant la situation de ce projet, des habitants du quartier témoignent qu’il arrive que ce chantier soit déserté pendant de longs mois avant de voir quelques ouvriers refaire surface et s’affairer à quelques tâches.

«Le chantier est carrément à l’abandon et cela dure depuis plusieurs années. Pendant de longs mois, il n y a pas la trace d’ouvriers sur le chantier», Confie un habitant de Vouaklane. Et d’ajouter: «Même lorsque les travaux reprennent de temps à autre, cela se fait avec quelques ouvriers et avec peu de moyens».

Et comme constaté ces jours-ci, il n’y a point d’engins sur le chantier et les effectifs affectés sur les lieux sont très réduits. Au rythme où avancent les travaux du projet et à moins d’une réaction des services du logement, les travaux risquent de prendre encore quelques années. Devant cette situation caractérisée surtout par un manque de suivi des travaux sur le terrain, les services du logement doivent réagir pour relancer les travaux du projet.

D. M.

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