Pénalisée par son relief accidenté, où les poches foncières y font cruellement défaut, la commune d’Aït R’zine ne semble pas en mesure de réaliser des parcs immobiliers de type social. Comme il est connu, la demande sur cette formule est en nette augmentation, mais, en parallèle, les projets dans ce volet précis sont carrément absents dans cette commune, pour la raison évoquée.
Le parc immobilier implanté sur les territoires de cette municipalité est dérisoire, étant donné que le nombre de logements réalisés à nos jours n’est que de 20 unités seulement (logement public locatif). Ce parc est implanté depuis des années au quartier Chefer, sis au chef-lieu communal d’Aït R’zine.
Lesdites unités n’ont été livrées que des années après leur réception, car manquant de commodités essentielles. Cependant, faut-il souligner le projet de 20 autres unités, dont les travaux de construction n’ont jamais été menés à terme, laissant le chantier à l’état de carcasse. Un immeuble «affreux» et fantomatique qui attend d’être achevé depuis… 1998 !
Ce chantier, d’un projet « mort-né », est situé au village Bouchekfa. Pour des raisons inconnues, il a été abandonné à l’état de gros-œuvre, au grand dam des demandeurs de logements. Ainsi, la formule de l’habitat rural semble la mieux placée et la mieux indiquée dans ces contrées où la majorité des terrains relèvent du domaine familial privé.
La commune d’Aït R’zine a bénéficié, depuis le lancement de cette formule, appelée communément le Fonal, de plus de 1 000 aides lesquelles ont été toutes réalisées. Malheureusement, avec la nouvelle orientation d’austérité, le nombre d’aides au profit de la commune dans ce cadre a carrément chuté ces dernières années, laissant dans l’expectative les demandeurs de logement rural.
Syphax Y.