Les blocs scolaires insuffisants

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Des écoles primaires relevant de la commune d’Amalou font face à une surcharge des classes, apprend-on des responsables de l’APC. C’est le cas, informe-t-on, du primaire du village Biziou, un bourg à forte densité démographique. Le problème, explique-t-on, découle de l’inadéquation entre les capacités d’accueil de l’infrastructure et la demande de scolarisation, en croissance continue.

«Nous disposons de 12 locaux pédagogiques, pour un effectif d’apprenants qui avoisine les 120 élèves. A chaque rentrée des classes, l’effectif est plus important», informe un membre du staff pédagogique de cette école. «Outre les enfants du village Biziou, l’école reçoit également celle des villages alentours, tels que Gribou et Ighzer N’elquim», dira-t-il.

L’exécutif municipal assure que cette situation n’inquiète pas seulement les instituteurs et les parents d’élèves, mais elle constitue également l’alpha et l’oméga des préoccupations de l’APC. «Nous avons réhabilité 5 cantines scolaires, dont celle de l’école de Biziou. Pour ce qui est de l’exigüité de l’infrastructure, nous avons demandé des classes en extension. Pour l’heure, nous avons obtenu deux locaux, l’un pour Biziou et l’autre pour l’école du chef-lieu.

Ce n’est pas suffisant, mais c’est déjà cela de gagné, en attendant d’autres projets», a indiqué l’édile communal. Par ailleurs, les responsables de l’APC font état du même problème de surcharge des classes au primaire du village Taddart Ouadda. «L’insuffisance des locaux pédagogiques impose le recours à la double vacation, sans oublier l’impasse faite sur le préscolaire.

Même une éventuelle extension de l’infrastructure bute sur des contraintes insurmontables», souligne le maire d’Amalou. Le premier magistrat de la commune informe également qu’en raison de son éloignement et de l’absence d’un hébergement sur place, l’établissement est en proie à une instabilité chronique de l’encadrement pédagogique.

N. M.

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