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Les chemins vicinaux délabrés

Les chemins vicinaux de la commune d’ Ighil Ali sont dans un stade très avancé de dégradation et à se fier aux témoignages recueillis auprès des villageois, tous sont dans le même état de désolation. «Cela fait plus de 30 ans que la route desservant notre village n’a plus bénéficié de la moindre opération de réhabilitation. Le parcours n’est plus qu’une collection de nids-de-poule et d’aspérités. Nos enfants qui l’empruntent chaque jour à bord de bus vétustes et surchargés pour se rendre au CEM de Ighil Ali sont exposés à un danger permanent», a alerté un père de famille du village Belayal.

«En guise de chemin, nous avons une piste poussiéreuse, raide et étroite», a enchaîné un autre habitant de Tazla. Le sort du chemin desservant le village El-Kelaâ n’est guère meilleur : «L’asphalte tapissant le segment du chemin situé entre la RN106 et le centre du village date de plusieurs décennies. Il est parti en lambeaux, consécutivement à l’action érosive des eaux de ruissellement. Des trous béants ont aussi fait leur apparition, alors que des chutes de pierres peuvent surprendre les automobilistes à tout bout de champ. Mais notre village est loin d’être une exception.

Allez voir du côté de Ath Seradj, Bouni… Vous aurez invariablement droit au même constat», a assuré un vieil homme d’El-Kelaâ. Joint par téléphone, un responsable de l’APC a corroboré les déclarations de ses concitoyens : «Nos routes sont sinistrées à près de 100%. Il faut un véritable plan de réhabilitation de notre réseau routier, dont l’état de délabrement et d’abandon est l’un des principaux facteurs ayant poussé la population à l’exode.»

N. M.

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