Les concepts et l’Histoire

Partager

Par S. Ait Hamouda

Une définition plus juste sera donnée aux concepts du mouvement national et la guerre de libération, a affirmé le ministre des Moudjahidine lors de la commémoration des massacres de Sidi Youcef perpétrés le 8 février 1958, dans le territoire tunisien.

Ce fut un moment historique qui scella la fraternité et la solidarité, actives entre les deux peuples. Ce recueil de notions est prêt, à en croire Tayeb Zitouni, et il servira aux générations passées, présentes et à venir comme référence de mémoire et de connaissances. Il a été entamé il y a deux ans et il est achevé à 90%.

Un atelier relevant du centre national d’étude et de recherches sur le mouvement national et la révolution du 1er Novembre 1954, une commission spécialisée, placée sous la tutelle du ministère des Moudjahidine, est chargée d’élaborer ce travail en s’attelant à recenser tous les concepts qui doivent être concernés par cette opération.

Ce document devrait servir de référence aux étudiants et chercheurs qui abordent dans leurs investigations scientifiques ou leurs études la guerre d’indépendance de manière sûrement pragmatique et historiquement vérifiée. C’est vraisemblablement une façon de procéder à l’écriture de notre histoire dans sa vérité, dans ses horreurs, ses exactions que le peuple algérien a subies 132 ans durant.

Il a réagi avec courage et abnégation jusqu’à ce qu’il boute le colonialisme hors de ses frontières et recouvre sa libération et son indépendance. Ce document peut être non seulement utile, mais conçu dans le style en principe historique, avec les instruments dont dispose l’équipe.

Il devient, par-delà les préjugés, un dossier important pour l’histoire de notre pays. Mais ce qui devra nous orienter dans notre quête de vérité ne peut être irrigué que par le juste témoignage de ceux qui l’ont faite, la révolution. Ce qui revient à dire que l’historiographie, œuvre d’historiens avertis, ne concerne que ceux qui savent faire parler tous les éléments, tous les outils nécessaires à son écriture.

On ne va pas créer ex nihilo, des notions inventées de tout et de rien. Toutefois, il est plus qu’important de tracer la vérité la plus absolue, sans contradiction passible, dès lors que cette authenticité ne peut souffrir du moindre démenti.

S. A. H.

Partager